Pour une bonne partie des gens actifs que nous sommes, la crise due au Coronavirus est sans précédent. Comme nous avons pu le constater dès la mise en place de mesures édictées par le Conseil fédéral, des réflexes de survie font leur apparition chez certains : les magasins sont dévalisés – de manière frisant parfois l’égoïsme, il faut le dire – et les commandes en ligne deviennent presque un réflexe.
N’oublions pas que les petites entreprises locales souffrent également de cette crise. Seulement, de par leur visibilité, c’est plutôt les grandes enseignes qui viennent à l’esprit des consommateurs. On lit par ailleurs passablement de commentaires sur les réseaux sociaux qui disent « qu’il faut acheter chez nos commerçants locaux plutôt que sur Internet ! ». Or beaucoup de petits commerçants proposent de livrer leurs produits, parfois même gratuitement. En plus d’être une offre à mon sens clairement solidaire, elle permet aussi de sauver les meubles de petites entreprises aussi fragiles que nous – contrairement aux grandes enseignes qui, elles, sont confortablement assises sur des milliards de francs.
De fait, et même si nous sommes en crise et que l’ « instinct » semble devenir une excuse à toutes sortes de comportements primitifs, je pense qu’il serait bon pour l’économie locale de se tourner vers elle aussi souvent que possible. Car ses acteurs, eux, sont prêts à nous aider de manière particulièrement volontaire.
